La plage. Le seul endroit, en dehors de ma maison où je me sentais bien. Toutefois, je ne voulais pas y aller de jour, la foule et moi étions des ennemis héréditaires depuis mon retour parmi la normalité. Je m'y rendais donc en fin de journée, lorsque le crépuscule venait à tomber le plus souvent. A cette heure, il n'y avait personne, c'était parfait. Parfait pour réfléchir, repenser à tout ce que j'avais pu faire, à comment j'avais pu détruire la vie de bon nombre de personnes... comment je n'avais pas été fichu de me contrôler et de devenir un être totalement abject à cause de mon père, au lieu de tenir bon et de réagir d'une autre façon. Toutes ces choses dont je ne pouvais parler à personne, sans quoi je le regretterai, tôt ou tard. Vous savez, lorsque des gens que vous êtes sûr de connaitre comme votre poche vous dises " tu peux tout me dire, je suis ton ami, je suis là pour ça " ce genre de banalités, et que vous vous confiez à eux, sans le savoir, vous lui dites presque " tien, voilà toutes les armes qu'il te faut pour me faire du mal un jour ". C'est comme si vous leur donniez le couteau pour qu'ils vous tuent avec. Personne ne veut le croire et sans doute que vous, qui lisez ceci, vous ne me croyez pas plus. Attendez. Attendez de voir jusqu'où l'amitié peut aller. Il suffit d'un petit rien : vous vous intéressez à la même personne que votre ami, et cette personne vous choisi vous, vous avez eu le poste que votre ami convoitait, un truc tout bête... et tout vole en éclat. Et cette si charmante personne utilisera les choses qu'il sait à votre sujet pour vous faire du mal, ne rêvez pas, les gens sont comme ça.
Bref, ne nous écartons pas plus avant du sujet que nous l'avons déjà fait : ce jour là, j'étais donc retourner à la plage, une fois encore. Assis, je regardais au loin, assistant au coucher du soleil, une douce brise venant caresser mon visage. Il n'y avait plus personne, ce qui était étrange, mais agréable, car habituellement, à cette heure, il restait toujours tout de même une ou deux personnes, voire un petit groupe de ci, de là. Je m'allongeai dans le sable, fermant les yeux, lorsque j'entendis quelqu'un non loin de moi. Non loin ? Pire. Cette personne était tout près de moi, à quelques centimètres.

Aujourd'hui je décidai d'aller me promener pour me changer les idées et m'enlever Brian de la tête.J'arrivai à la plage.Je cherchai un endroit convenable que je trouvai près d'un charmant garçon, sauf que ce charmant garçon était Brian.Je pris d'abord un air étonné puis souris et m'assis à côté de lui

Salut!

Je regardai au loin

-Salut!

Pire encore : c'était Lea Marin, la jeune et ravissante damoiselle que j'avais rencontrer tantôt. Moi qui tentais désespérément de contrôler mes pensées afin de ne plus penser à elle, sinon elle occupait mes pensées aussi bien de jour que de nuit. Mais bon, c'était rappé, et une part de moi, la moins prudente, s'en réjouissait.

-Salut Miss Marin ! Je ne m'attendais pas à te voir ici par une heure si tardive...

Oui, et cela m'inquiétais d'ailleurs. Lea, seule, à cette heure, qui sait ce qui pouvait lui arriver ! Un nouveau manque de prudence... si l'on voulait être réaliste, le simple fait qu'elle se soit attaché à moi, ou mieux encore qu'elle est laisser sa soeur s'attacher à moi était un manque de prudence considérable. Je n'étais qu'un étranger pour elles, même encore aujourd'hui.

-Comment va Emma ?

J'aime bien me promener dans New York au moment du coucher de soleil, ça me détend et c'est si beau!

Je souris et le regardai, quand il me parla d'Emma

Oui elle va bien.On entend parler que de toi à la maison.Maintenant mes parents sont au courant de tout et on hâte de rencontrer le garçon qui fait chavirer le coeur de leur fille.

Ou là, je portais à confusion, je bégayais un truc

...heu..je veux dire il veulent rencontrer le garçon que Emma adore..

-J'aime bien me promener dans New York au moment du coucher de soleil, ça me détend et c'est si beau! Oui elle va bien.On entend parler que de toi à la maison.Maintenant mes parents sont au courant de tout et on hâte de rencontrer le garçon qui fait chavirer le coeur de leur fille...heu..je veux dire il veulent rencontrer le garçon que Emma adore..

Je ris, et voilà d'où venait toute cette imprudence ! Les parents l'étaient plus encore que les enfants. J'aurai été à leur place, je leurs aurais dis de ne plus m'approcher et qu'elles avaient été imprudentes de rester à mes côtés... enfin vous me comprenez.

-Et bien... tu me dis le jour et l'heure et j'y serai, répondis-je. Et tu ne devrais pas te promener seule le soir comme ça, t'as toujours des sales types qui trainassent par ci par là. J'aimerai pas qu'il t'arrive quelque chose.

D'accord!

Puis il me parla d'imprudence

Je n'ai pas 10 ans, je reste prudente, ne t'inquiète pas, je suis très responsable depuis le temps que je rentre chez moi la nuit tombée...

Je fis un petit sourire, il avait un peu raison

Et toi?Tu devrais faire de même qui sait qu'il n'y a pas de filles pas nettes.

Un petit rire s'échappa de ma bouche

-D'accord! Je n'ai pas 10 ans, je reste prudente, ne t'inquiète pas, je suis très responsable depuis le temps que je rentre chez moi la nuit tombée... Et toi?Tu devrais faire de même qui sait qu'il n'y a pas de filles pas nettes.

J'éclatais de rire.

-Il y a peut-être des filles pas nettes, mais elles sont facilement maitrisables, du moins pour moi, alors que pour toi, les hommes ne sont pas si facile à maitrisés...

Oui pas faux...

Je souris

Mais bon vu la marchandise, j'ai pas de soucis à me faire..

Je me regardai puis le regarda

-Oui pas faux... Mais bon vu la marchandise, j'ai pas de soucis à me faire..

-C'est justement là toute ton erreur. C'est justement vu la marchandise que tu as à t'en faire.

Je regardais ailleurs comme si de rien n'était, je n'aurai pas du dire ça comme ça..

Peut-tu m'expliquer?J'ai rien compris.

Je souris

-Peut-tu m'expliquer?J'ai rien compris.

-Et bien... tu es très belle, très attirante, alors justement, tu as à t'en faire !

Je n'avais même pas pu penser à comment je pourrais tourner cela, j'avais sorti le fond de ma pensée telle quelle..

Je rougis

Heu...je pensais pas au fait que j'étais attirante mais le contraire...

Je continuai à rougir, a vrai dire je ne me trouvais pas trop moche.

Tu sais plusieurs filles toi, tu réussirais pas à toutes les maîtriser.Toi aussi tu a un vrai charme.

-Heu...je pensais pas au fait que j'étais attirante mais le contraire... Tu sais plusieurs filles toi, tu réussirais pas à toutes les maîtriser.Toi aussi tu a un vrai charme.

-Oui, comme un incube. Je ne dis pas que j'en suis un attention.

Plus maintenant du moins, finis-je en pensée. Je la regardais et la vis, rouge comme une pivoine, elle était magnifique...

Je continuai à rougir,

Bon en tout cas je te dis que tu n'as pas à t’inquiéter...

Je lui souris.Une petite brise faisait un peu voler ma robe.Robe blanche, c'était une robe que ma mère portait lors de la remise des diplômes, disons qu'elle me porte souvent la chance qu'elle lui a portée.Je regardai la plage et le soleil qui commencer à se coucher, c'était magnifique.

-Bon en tout cas je te dis que tu n'as pas à t’inquiéter...

Elle regarda face à elle, admirant le couché de soleil. Moi, c'était elle que j'admirais. Elle était habillée d'une robe blanche qui saillait à merveille avec son teint.

-Ca fait des années que je m'inquiète pour tout, un peu de plus ou de moins n'y changeront pas grand chose tu sais...

Oui et c'est le moment de t'arrêter.Tu n'as pas à t'inquiéter, je n'ai peut-être que 16 ans mais je suis assez responsable et mon père m'a déjà appris plein de techniques...pour maîtrise les mecs.

Je posai mon doigt sur son nez et le fit glisser rapidement, puis je souris

Tu veux que je te montre?

-Oui et c'est le moment de t'arrêter.Tu n'as pas à t'inquiéter, je n'ai peut-être que 16 ans mais je suis assez responsable et mon père m'a déjà appris plein de techniques...pour maîtrise les mecs.

Elle passa rapidement son doigt sur mon nez, un frisson me parcouru, mais pas un frisson désagréable, loin de là.

-Tu veux que je te montre?

Ah ah ! J'allais lui démontrer combien elle se trompait.

-J'en serai ravi, ne serait-ce que pour te prouver que tu as tort.

Je souris puis grimaçai

Oui mais ça fait vraiment mal!

Puis je m'approchai de lui et le regardai de très près, je savais que ça faisait mal car mon astuce était de viser les parties des garçon et je n'avais pas vraiment envie de lui faire mal

Tu es sur?

-Oui mais ça fait vraiment mal! Tu es sur?

Nous étions très près l'un de l'autre, j'avais presque envie de rire de la question. Bien sûr, elle pouvait m'avoir, surtout que je ne voulais pas lui faire de mal initialement, mais dis que je ne lui prouverais pas qu'elle se trompait ?

-Oui oui, je suis sûr, répondis-je tranquillement.

Je reculai

Non je peux pas te le faire...

Je ris à moitié

Je vais te faire mal et je vais le regretter.Mais en tout cas tu peux être sur que je les maîtrise tous, je gagne les doigts dans la nez!

Là je ris à la débilité que je venais de dire

-Non je peux pas te le faire... Je vais te faire mal et je vais le regretter.Mais en tout cas tu peux être sur que je les maîtrise tous, je gagne les doigts dans la nez!

-Ah oui ?

Je passais rapidement derrière elle, et la maitrisais, aussi facilement que j'aurai pu tenir une plume entre mes doigts.

-Tu crois que tu peux m'échapper là peut-être ? Si j'étais un sale type, tu crois que j'hésiterai à en profiter ?

Je ris

Arrête sinon tu vas avoir mal et je n'ai pas envie de te faire mal.

Oui, il me maîtrisait et pas qu'un peu,

-Arrête sinon tu vas avoir mal et je n'ai pas envie de te faire mal.

-Oh ça j'en doute. Sérieusement même.

Je ris.

Il voulait sérieusement que je lui fasse mal, masochiste ce garçon.Je ris puis serrai les dents et lui envoya un coup dans ses parties, pas trop fort quand même pour ne pas le rendre stérile.Je grimaçai et fermai les yeux, espérant que c'était un rêve.

Ça va...je ne t'ai pas fait trop mal?

Je n'osai même pas me retourner

-Ça va...je ne t'ai pas fait trop mal?

Ne me demandez pas vraiment ce qu'elle fit, je n'en sais trop rien. Tout ce que je sais c'est que j'éclatais de rire au final, je n'avais presque rien sentis à ce qu'elle avait pu faire.

-Heu... c'était quoi ça ?